5 raisons de dire non

« L’illusion est courte, le regret est durable. » Henri-Frédéric Amiel

Il existe au moins cinq bonnes raisons de s’opposer aux parcs éoliens industriels dans le Jura.

C’est trop cher

7 millions de nos francs, voir plus, pour ériger un derrick à brasser du vent. C’est impossible à réaliser sans les subventions publiques, c’est-à-dire sans les deniers du contribuable.

Il existe d’autres formes d’énergies renouvelables moins coûteuses, la principale étant l’énergie hydraulique qui, bien avant l’arrivée du nucléaire, fournissait l’intégralité de l’électricité en Suisse. La plupart des centrales hydrauliques sont toujours en activité, certaines plus de 40 ans après leur construction.

Alors qu’après 10 ans une éolienne doit être remplacée. Il ne faut pas négliger non plus le potentiel du solaire qui a l’avantage de s’intégrer parfaitement dans le paysage.

Le rendement est médiocre

Les statistiques montrent bien les caprices du vent. Les éoliennes ne tournent à plein régime que 20 % de leur temps, soit en moyenne 5 heures par jour. Cela n’est tout simplement pas suffisant pour couvrir les besoins en temps réel des consommateurs.

L’impact visuel est catastrophique

Avec leurs pylônes imposants, visibles loin à la ronde, les éoliennes industrielles défigurent le paysage.

Des régions entières perdent leur identité, car les repères habituels sont remplacés par des structures toutes identiques.

Le patrimoine naturel est atteint de manière durable et sans doute irréversible, puisque chaque parc éolien nécessite des infrastructures industrielles et des aménagements spécifiques tels que :

1. la création ou la transformation des voies d’accès
2. le coulage d’immense socles en bétons
3. le transport par convois exceptionnels des immenses fûts et rotors sur les sites d’exploitation
4. les opérations régulières de maintenance de la centrale éolienne

Nuisance pour les riverains

Selon les promoteurs, vivre à côté d’une éolienne ce n’est pas pire que d’avoir un ventilateur dans son salon, ou de partager son sommeil avec un ronfleur. Aussi inconfortable que cette dernière expérience puisse être, on peut toutefois y remédier de diverses manières. 

Si une éolienne démarre à partir d’une vitesse de vent de 2 m/s, elle ne produit presque rien avant d’atteindre 15 m/s, soit environ 55 km/h. Ce qui n’est pas si courant que cela dans nos contrées. Par contre, même si elle ne produit pas grand-chose, une éolienne tourne la plupart du temps générant de désagréables ombres portées qui dérangent la vision des riverains à proximité. De plus, elle fait un bruit gênant pour ceux qui apprécient le calme d’un lieu champêtre et elle clignote sans interruption la nuit.

Par ailleurs, une éolienne industrielle est rivée au sol pour un très long bail. Dans ce secteur, comme dans beaucoup d’autres, la technologie évolue très rapidement et doit être constamment remise au goût du jour. Ce qui signifie qu’à plus ou moins brève échéance de nouveaux mâts doivent être acheminés sur les lieux d’exploitation occasionnant d’autres nuisances.

Cela ne remplace malheureusement pas le nucléaire

Même en tapissant l’ensemble du territoire Suisse d’éoliennes, le rendement serait insuffisant pour menacer l’existence des centrales nucléaires. Le résultat final sera : les éoliennes et le nucléaire, et non les éoliennes sans le nucléaire, comme le prétendent de manière fallacieuse les promoteurs.

En conclusion, on aimerait y croire, mais ce n’est finalement que du vent !

 

Publié dans Eoliennes

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